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Nous sommes le changement que nous voulons voir dans le monde...


"Nous, on veut continuer à danser encore…"

Connaissez-vous cette chanson « Danser encore » de HK, reprise en chœur (et avec cœur) par ceux qui choisissent la liberté plutôt que la peur, le consentement éclairé plutôt que la coercition, l’unité plutôt que la division et qui veulent garder la liberté de vivre, de rire et de danser ?


Nous vivons une période de changement intense, et les circonstances extérieures ont modifié rapidement et profondément notre façon d’être et d’agir. La désinformation, les propos alarmistes, la peur et la division ont permis, pour ce qui pourrait apparaitre comme de bonnes raisons, un glissement progressif vers notre soumission et cela porte atteinte à notre libre jugement et aux fondements même de la démocratie.

La perte de lien social, le manque de dialogue et d’écoute, la perte de sens au travail et dans la vie, la caricature et le rejet de ceux qui osent émettre un doute conduisent à un mécontentement diffus, une anxiété grandissante, une souffrance forte face à un système qui ne laisse guère de place à l’humain. La technologie numérique et le dogmatisme scientifique se substituent à l’humain, et mettent en place un contrôle autoritaire qui risque de conduire à l’impuissance et au repli sur soi.

Dans ce monde en profonde mutation, aux prises avec tant de contradictions, c’est le moment de nous enraciner, de trouver notre centre, notre équilibre, de devenir grâce à cela une présence de cœur guérissante et apaisante pour tous ceux avec qui nous vivons, famille, amis, collègues, société. Redevenons humain et bienveillant !

« Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde »

Gandhi expliquait «Nous ne faisons que refléter le monde. Toutes les tendances présentes dans le monde extérieur se trouvent dans le monde de notre corps. Si nous pouvions nous changer nous-mêmes, les tendances du monde changeraient également».

Être le changement, c’est choisir de voir le monde différemment par notre changement de regard. Nous créons notre réalité.

Être le changement, c’est montrer que le changement est possible. Nous montrons le chemin.

Être le changement, c’est ne pas projeter le changement à l’extérieur, mais le commencer à l’intérieur.

Être le changement, c’est être soi, être humblement cette présence JE SUIS, qui participe au collectif, qui prend ses responsabilités dans l’évolution et qui l’enrichit en conscience et présence.

Être le changement, c’est aussi exprimer le mouvement de la Vie, et exprimer notre joie de vivre …


Notre joie de vivre, ce sont nos rires, nos chants et nos danses, notre amitié et notre bienveillance, notre présence et nos engagements. Et cela peut créer une différence.

Il nous appartient de décider où nous voulons vivre, en enfer ou au paradis, car quel que soit le lieu où nous voulons vivre, il faudra le créer.

L’amour peut créer le paradis, ici, maintenant.


« L’enfer et le paradis sont en vous. Il suffit de changer votre tournure d’esprit et votre être est transformé ; vous passez du paradis à l’enfer ou bien de l’enfer au paradis. Dès que vous agissez inconsciemment, sans vigilance, vous êtes en enfer, et dès que vous êtes alerte et agissez en pleine conscience, vous êtes au paradis. » (Osho)

Et Osho rajoute « Soyez responsable de l’enfer ou du paradis dans lequel vous vivez. Et une fois que vous aurez compris la responsabilité, je suis convaincu que plus personne ne vivra en enfer »

Ces paroles fortes et dérangeantes nous mettent en face de notre responsabilité. Notre liberté nous appartient. Notre bonheur nous appartient.

Notre liberté, c’est d’être nous-même. Mais la liberté, ce n’est pas se libérer de quelque chose, parce que cela, c’est agir en réaction, c’est agir contre. La liberté, ce n’est pas non plus agir pour, car cela vient du vouloir et du mental. La vraie liberté est indépendante de l’extérieur. Elle nait du silence, de la sérénité, de la beauté, de l’intérieur de nous. Être libre, c’est se mettre en contact avec ce qui a de plus précieux en nous, notre être de lumière, au-delà de nos peurs et de nos conditionnements. La liberté, c’est être nous-même.


Mais la liberté entraîne des responsabilités. La responsabilité et la liberté sont les deux côtés d'une même pièce.... Être libre, ce n’est pas faire n’importe quoi, n’importe comment. Être libre, c’est assumer ses choix et respecter ceux des autres. Il s'agit d'une compréhension mutuelle : "Je respecte ta liberté, tu respectes ma liberté, nous pouvons alors tous les deux être libres".


A l’intérieur, nous sommes libres. À l'extérieur, nous sommes interdépendants. Ni soumis, ni dépendants, ni indépendants, mais interdépendants. La vie est une interdépendance. Interdépendance avec les autres, avec la nature, avec le monde qui nous entoure. Ce n’est pas une servitude, c'est une fraternité, c'est un rapport mutuel. « Même le plus petit brin d'herbe est lié à la plus grande étoile. »

C’est en étant témoin de nos actions et de nos pensées, en abandonnant nos conditionnements et nos croyances, en étant vraiment nous-même, en lien avec notre nature véritable, que nous serons dans notre centre, dans la non-dualité et que nous pourrons goûter à notre liberté intérieure.


« Tu es né libre. C'est juste que tu as été conditionné à l'oublier. Des couches et des couches de conditionnements ont fait de toi une marionnette. Les ficelles sont entre les mains de quelqu'un d'autre… La liberté est l'expérience ultime de la vie. Il n'y a rien de plus élevé que cela. Et de cette liberté, beaucoup de fleurs s'épanouissent en toi. L'amour est la floraison de ta liberté. La compassion, une autre floraison de ta liberté. Tout ce qui a de la valeur dans la vie fleurit dans l'état innocent et naturel de ton être. » Osho

Nous sommes le monde de demain.

Nous pouvons créer la différence en nous connectant à notre nature profonde et en nous engageant totalement dans cette transformation intérieure pour fonder nos paroles et nos actions. Cela nous rendra solide et fort, et ensemble nous pourrons œuvrer à la transformation du monde. Nous avons besoin des autres, de nous relier dans l’amour, de créer du lien et de la bienveillance, dans l’ouverture et l’accueil de qui nous sommes, sans haine, sans armes et sans violence.

Encourageons-nous mutuellement pour former un champ d’énergie positive pour être, vivre et danser le monde de demain. Savourons la Vie avec autant de bonheur et de légèreté qu'un papillon ou un enfant ! Remplissons-nous d’espoir, de courage et d’allégresse ! Posons les premières pierres d’un autre monde enthousiasmant basé sur le partage, la gratitude, la joie et la présence à l’autre !

« Oh mais dis-leur que l'on s'aime Dis-leur que ça nous fait du bien En quoi cela serait-il un problème Nous nous tenons par la main Oh mais dis-leur que l'on sème Dis-leur que ça nous fait du bien Non nous ne sommes pas un problème Nous sommes le monde de demain »

(chanson « Dis-leur que l'on s'aime, dis-leur que l'on sème » par HK)

Exercice pour se connecter à son moi intérieur : Méditation d’Osho


Regarde comme si c'était la Première Fois :

"Nous regardons toujours les choses avec de vieux yeux. Tu arrives à ta maison ; tu la vois sans la regarder. Tu la connais, il n'y a aucun besoin de la regarder. Tu y es entré à maintes reprises pendant de nombreuses années. Tu vas à la porte, tu entres ; tu peux même déverrouiller la porte, mais il n'y a aucun besoin de regarder.

Le processus entier se passe machinalement, mécaniquement, inconsciemment, tel un robot. Si quelque chose ne va pas, seulement dans le cas où ta clef ne va pas dans la serrure, alors tu regardes la serrure, si la clef va, tu ne regardes jamais la serrure.

À cause de ces habitudes mécaniques, répétant à maintes reprises la même chose, tu perds la capacité à regarder ; tu perds la fraîcheur à regarder.

Rappelle-toi de la dernière fois où tu as regardé ta femme. La dernière fois où tu as regardé ta femme ou bien ton mari c'était peut-être il y a des années. Depuis combien d'années ne l'as-tu pas regardé ? Tu passes à côté, jetant un coup d'œil occasionnel, mais sans vraiment regarder. Retourne et regarde ta femme ou ton mari comme si tu la/le regardais pour la première fois. Pourquoi ? Parce que si tu regardes pour la première fois, tes yeux seront remplis d'une fraîcheur, ils deviendront vivants.

L'on dit qu'il n'y rien de nouveau sous le ciel. En vérité, rien n'est vieux sous le ciel. Seuls les yeux deviennent vieux, habitués aux choses ; alors rien n'est nouveau. Pour des enfants tout est nouveau, c'est pourquoi tout les exalte, même une pierre colorée sur une plage et ils deviennent si exaltés, tout est un monde nouveau, une dimension nouvelle.

Regarde les yeux des enfants, leur fraîcheur, leur éclat, leur vitalité. Ils ressemblent à des miroirs, silencieux, mais pénétrants. Seuls de tels yeux peuvent atteindre l'intérieur.

N'importe quoi fera l'affaire. Regarde tes chaussures, tu les as utilisées pendant des années, mais regarde les pour la première fois et vois la différence, la qualité de ta conscience change soudain. Cette technique à simplement pour but de rendre tes yeux neufs, si neufs, si vivants, avec leur éclat essentiel, qu'ils peuvent se tourner vers l'intérieur et tu peux regarder ton moi intérieur.

Si tu es libéré du passé et que tu as un regard qui peut voir le présent, tu entreras dans l'existence.

Et cette entrée sera double, tu entreras dans tout, dans son essence et tu entreras aussi en toi parce que le présent est la porte. Toutes les méditations essayent d'une façon ou d'une autre de te faire vivre dans le présent. Aussi, cette technique est une des techniques les plus belles... et facile."

Osho, Extrait de: The Book of Secrets


Par Catherine Mottet et Denis Maugain

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